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Etienne Lemarie

Bulletin du 10 janvier 2022

Dernière mise à jour : 28 juil. 2022

Tous nos vœux de santé pour 2022. La pandémie et le mutant Omicron sont plus que jamais présents et menaçants mais nous pouvons agir ensemble dans un esprit de fraternité, de solidarité et d'amitié. C’est ce que nous a enseigné la CIDMEF. En 1978, Herbert Simon recevait le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur l’économie de l’attention qui influe sur les décisions économiques et la vie de tous les jours. Ce que l'on appelle communément le temps de cerveau disponible.

Nous avons une disponibilité mentale huit fois plus grande qu’au début du XIX° siècle, c’est ce qu’avance Gérald Bronner, dans "Apocalypse cognitive". Cette progression de la disponibilité n’a pas été linéaire. Elle s’est emballée à partir de l’an 2000 avec le développement du numérique.

Nous avons les cerveaux les plus disponibles depuis le début de l’histoire de l’humanité. Nous pouvons accéder sans limite aux échanges, à l’amitié, à la culture, à l’information, à la démocratie. En revanche, avec la montée en puissance des réseaux sociaux, l’information est partout, non hiérarchisée, trop souvent non-validée. La parole d'un professeur d'université vaut celle d'un YouTuber. Pour réconcilier la société avec la rationalité et l’evidence-based science, « l’appel de la Sorbonne » des Présidents d’Université et des Facultés, en décembre 2021, insiste sur le fait qu’il est « primordial de mieux former, à l’université, en formation initiale et continue, les scientifiques, les professionnels de santé et les medias à la transmission de l’information scientifique et médicale ». Outre la formation, « l’appel de la Sorbonne » propose de créer une association européenne de l’information médicale qui associerait des universitaires et des journalistes.

Très cordialement,

Etienne Lemarié, Directeur général adjoint sortant de la CIDMEF, Paris-Tours Yves Tremblay, Président sortant du Comité exécutif scientifique/recherche de la CIDMEF, Université Laval, Québec Franck Soyez, Secrétaire Général aux Relations internationales de la SPLF, EFP, Paris-Antony Zouhaier Souissi, Vice-président de la STMRA, EFP, Tunis Prochaines visioconférences « Pandémie COVID-19 » Jeudi 13 janvier 2022 Gérard Durand L'imagerie thoracique à l'heure de l'infection COVID 19; cas radio-cliniques Gérard Durand est pneumologue, ancien attaché du service d'imagerie thoracique hôpital Arnaud de Villeneuve , Montpellier, membre du Club Thorax https://us06web.zoom.us/j/82568562513?pwd=a3J2SlNyN2lhQ3hQa25Bb0RHdUY0QT09 ID de réunion : 825 6856 2513 Code secret : 147238

Jeudi 27 janvier Bouchra Lamia VNI au cours de la BPCO : de la prise en charge en aigu à la mise en place au domicile - quels indications ? - quel suivi ? Bouchra Lamia est Professeur de pneumologie, médecin réanimateur et échocardiographiste https://us06web.zoom.us/j/81049072148?pwd=UU5FODNKbHpBRlBsd2FYK1MzUmwrQT09 ID de réunion : 810 4907 2148 Code secret : 397957 Jeudi 3 février : Charles Boelen Publication scientifique et responsabilité sociale : mariage arrangé ! Charles Boelen est consultant international en système et personnels de santé, ancien coordonnateur du programme de l'OMS (Genève) des ressources humaines pour la santé, Président du RIFRESS-Réseau International Francophone pour la Responsabilité Sociale en Santé :www.rifress.org

https://us06web.zoom.us/j/87646994990?pwd=T0hrSGJuN1lMQ2RZMWx0Rzc0UnhlQT09 Horaires: 14h heure GMT 09h heure de Montréal, 14h heure de Bamako, Dakar, Conakry, Abidjan, Bouaké, Ouaga 15h heure de Tunis, Alger, Rabat, Kinshasa, Cotonou, Bangui et Libreville 15h heure de Paris 17h à Antananarivo et Majunga 17h à Beyrouth et Damas, 18h à Maurice et la Réunion Vous voulez réécouter une de nos 22 visioconférences « Pandémie » ? Voici la playlist : https://www.youtube.com/channel/UCRmZUiy13y3lBRoN3IlbsZQ


Conférence FeFOG Fédération Francophone d’Obstétrique et de Gynécologie.

Mercredi 26 Janvier 2022 Thème 1 : Mortalité maternelle


Les chiffres de la pandémie : Sur le site du Johns Hopkins : https://reliefweb.int/report/world/coronavirus-covid-19-global-cases-johns-hopkins-csse

Site de l’OMS, pays par pays Mise à jour journalière et prévisions. Institute of Global Health, Faculty of Medicine, University of Geneva and the Swiss Data Science Center, ETH Zürich-EPFL https://renkulab.shinyapps.io/COVID-19-Epidemic-Forecasting Baisse des cas en Afrique du Sud : la vague Omicron sera-t-elle « éclair » ? Le nombre de nouveaux cas baisse déjà depuis quelques jours en Afrique du Sud, premier pays où le variant Omicron a été signalé. Cliquer ici Si l’on résume ce que l’on sait sur Omicron à partir des données britanniques et sud-africaines :

  • Le Omicron est très contagieux

  • Mais il entraîne trois fois moins de formes graves

  • Vous pouvez attraper le Covid-19 après trois doses de vaccin, mais votre risque d’être hospitalisé est divisé par 10 par rapport à un non-vacciné.


Innocuité et immunogénicité de sept vaccins COVID-19 en tant que troisième dose après deux doses de ChAdOx1 nCov-19 ou BNT162b2 au Royaume-Uni (COV-BOOST) : un essai de phase 2 randomisé, contrôlé, multicentrique https://doi.org/10.1016/S0140-6736(21)02717-3

Premier essai randomisé de troisième dose administrée 10 à 12 semaines après un premier cycle de vaccination AstraZeneca ou Pfizer. Cet essai a démontré le potentiel des 6 vaccins testés : AstraZeneca, Pfizer, Novavax, Cure Vac, Valneva, Moderna. Tous les vaccins ont montré des profils d'effets secondaires acceptables, bien que certains schémas aient été plus réactogènes que d'autres. Les données de cette étude suggèrent que les doses actuelles d'ARNm pourraient être plus élevées pour renforcer adéquatement l'immunité après une troisième dose.


SARS-CoV-2 Omicron échappe incomplètement au vaccin Pfizer BNT162b2.

L'émergence du variant SARS-CoV-2 Omicron, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, peut compromettre la capacité du vaccin et de l'infection à susciter une immunité contre une nouvelle infection. Omicron échappe-t-il à la neutralisation des anticorps provoquée par le vaccin à ARNm Pfizer BNT162b2 ? Le virus nécessite-t-il une liaison au récepteur ACE2 pour infecter les cellules ? Omicron a encore besoin du récepteur ACE2 pour infecter, mais la neutralisation provoquée par Pfizer a largement échappé. Cependant, 5 sur 6 des individus vaccinés par Pfizer précédemment infectés, tous avec une neutralisation élevée du virus D614G, ont montré une neutralisation résiduelle à des niveaux censés conférer une protection contre l'infection et la maladie grave. Bien que l'efficacité du vaccin contre Omicron reste à déterminer, ces données soutiennent l'idée qu'une capacité de neutralisation élevée provoquée par une combinaison d'infection et de vaccination, et éventuellement par un rappel, pourrait maintenir une efficacité raisonnable contre Omicron. Si la capacité de neutralisation est plus faible ou diminue avec le temps, la protection contre l'infection sera probablement faible. Cependant, la protection contre les maladies graves, nécessitant des niveaux de neutralisation plus faibles et impliquant l'immunité des cellules T, serait probablement maintenue.

Les tests antigéniques moins sensibles à Omicron, met en garde la FDA Les études préliminaires sur les performances des différents tests de diagnostic du SARS-CoV-2 suggèrent une sensibilité réduite des tests antigéniques face au variant Omicron. Dans un communiqué du 28 décembre, la Food And Drug Administration, l'autorité sanitaire américaine, met en garde contre la possibilité d'un risque accru de faux négatifs avec les tests antigéniques en cas de contamination au variant Omicron. Si les tests menés précédemment avec des échantillons de virus inactivé ont permis de démontrer que les tests antigéniques disponibles sont capables détecter Omicron "avec des performances similaires" par rapport aux autres variants, les premières données des tests menés avec virus vivants "suggèrent que les tests antigéniques détectent le variant Omicron mais peuvent avoir une sensibilité réduite", alertent les autorités sanitaires américaines. Alors que les évaluations se poursuivent, la FDA "continue d'autoriser l'utilisation de ces tests" conformément aux recommandations. Les tests antigéniques étant moins sensibles aux infections très précoces, si une personne suspectée d'avoir le Covid (parce qu'elle a des symptômes ou a été particulièrement exposée au virus) présente un test antigénique négatif, il est recommandé de réaliser un test RT-PCR. Communiqué de la Food And Drug Administration, 28 décembre 2021.

Covids longs : ce que l'on sait, ce que l'on ignore encore Olivier Robineau pour Egora-Le Panorama du Médecin

Après un épisode de Covid-19, un certain nombre de patients souffrent de symptômes persistants qui peuvent être de la fatigue, une dyspnée, des douleurs thoraciques, des troubles du goût et de l’odorat, des douleurs, des troubles de l’attention, et plus rarement des palpitations, des nausées, des sensations d’engourdissement.

Quelles sont les problématiques posées par les différents syndromes rencontrés? Il faut d’abord faire connaître ce phénomène et la réalité des plaintes, quelle(s) que soi(en)t leur(s) cause(s) (inflammatoire, virale, fonctionnelle…). Les recommandations de la HAS, sous forme de fiches pratiques, offrent des propositions pragmatiques de prise en charge pour chacun des symptômes du Covid long. Les plaintes, atteignant différents systèmes ou organes, doivent être recherchées et prises en compte. Elles peuvent être fluctuantes (dyspnée, douleurs, fatigues, troubles de la mémoire) et très invalidantes. Le fait que les examens complémentaires soient normaux est rassurant mais peut être déroutant pour le patient comme pour le médecin. Il résulte de cette méconnaissance de la maladie, de son caractère intriguant, de la dissociation entre l’intensité des symptômes et la normalité des examens, de l’incompréhension, qui a un retentissement majeur sur le moral et les relations interindividuelles (travail et famille).

Une autre difficulté est de ne pas “surattribuer“ à la Covid des symptômes... Autrement dit, le Sars-Cov2 n’est pas à l’origine de tous les symptômes persistants au décours d’un Covid (Matta et al., JAMA Internal Medicine, doi: 10.1001/jamainternmed.2021.6454). Quelles sont les réponses que l’on peut apporter actuellement? La recherche sur les troubles fonctionnels, leurs déterminants et traitements, qui profiterait à tous les syndromes post-infectieux, doit être encouragée. Les recommandations de la HAS vont dans ce sens. Lorsque des hypothèses physiopathologiques solides émergeront, des essais thérapeutiques pourront être envisagés.

Covid-19 : bons résultats du traitement antiviral de Pfizer, y compris sur Omicron Jean-Paul Marre

Pfizer a déclaré que si le Paxlovid® (nirmatrelvir) est administré, dans les trois jours suivant l'apparition des symptômes d’une infection Covid-19 (et en association au ritonavir), il réduirait le risque d'hospitalisation et de décès de 89% à J28. S'il est administré dans les cinq jours, le risque serait réduit de 88% à J28. Ces résultats sont basés sur l'analyse des 2 246 participants inclus dans l’étude EPIC-HR (Evaluation of Protease Inhibition for Covid-19 in High-Risk Patients). Surtout, la réduction du risque relatif chez les patients âgés de 65 ans ou plus serait de 94%, l'une des populations les plus exposées au risque d'hospitalisation ou de décès ; 1,1% des patients ayant reçu Paxlovid® ont été hospitalisés jusqu'au 28e jour (1/94 hospitalisés sans décès), contre 16,3% des patients ayant reçu le placebo (16/98 hospitalisés avec 6 décès), avec une signification statistique élevée (p<0,0001). Sur l’ensemble des malades inclus, 0,7% des patients ayant reçu Paxlovid® ont été hospitalisés dans les 28 jours suivant leur entrée dans l'essai, et aucun n'est décédé. En revanche, 6,5% des patients ayant reçu un placebo ont été hospitalisés ou sont décédés. Efficacité in vitro sur le variant Omicron. Dans les deux essais, la plupart des volontaires étaient infectés par le variant Delta. Mais Pfizer a déclaré mardi que, lors d'expériences in vitro, le Paxlovid® a également donné de bons résultats de blocage de la réplication du variant Omicron, malgré son grand nombre de mutations.

Serait-il éthique de prioriser en réanimation les malades Covid-19 vaccinés ? Certains refusent la vaccination anti-Covid-19 au nom de la liberté personnelle. Les conséquences de ce choix justifient-elles de leur refuser l’accès aux soins de réanimation s’ils tombent malades ? Emmanuel Hirsch (Université Paris Saclay) détaille les enjeux et dilemmes éthiques auxquels sont confrontés les personnels soignants. En Afrique, pour mieux surveiller les variants, il faut séquencer davantage ET VACCINER DAVANTAGE La rapide propagation du variant Omicron, identifié pour la première fois en Afrique du Sud et au Botswana, pose, une fois de plus, la question de la surveillance des variants. Alpha Keita, virologue à l’IRD et directeur adjoint du CERFIG (Centre de recherche et formation en infectiologie de Guinée), Dramane Kania, pharmacien virologue au Centre Muraz de l’Institut national de Santé publique du Burkina Faso, et Richard Njouom, Chef du Service de Virologie au Centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé, font le point sur la situation de l’épidémie de Covid-19 en Afrique, et reviennent sur les enjeux liés au séquençage. Quelques points essentiels. La circulation du virus en Afrique est certainement plus importante que ne l’indiquent les chiffres. En Afrique de l’Ouest, l’existence d’une sous-estimation a été confirmée par des études de séroprévalence. Plus de la moitié de la population a été exposée au SARS-CoV-2 au cours des derniers mois. Au 2 janvier en Afrique, on décomptait plus de 9,5 millions de cas et non loin de 230 000 décès. C’est moins que sur d’autres continents, mais on constate qu’il existe de grandes disparités d’un pays à l’autre : la plupart des décès enregistrés le sont dans les pays dont les systèmes de santé sont les plus performants, et qui sont capables de collecter correctement les données. En décembre 2020, 17 % de la population de Conakry avaient été en contact avec le virus. Fin février – début mars, ce chiffre était passé à plus 30 % de la population. En juin – juillet, il atteignait quasiment 50 %. Cette circulation du SARS-CoV-2 peut-elle favoriser l’émergence de variants ? Plus un virus circule, plus le risque d’émergence de variants est important. La capacité à faire du suivi en temps réel des variants est très insuffisante Concernant la vaccination, où en est-on sur le continent ? De nombreux pays ont initialement rencontré des difficultés à se procurer le vaccin. Au-delà de cette question d’accessibilité, certes essentielle, un second problème se pose : celui de l’adhésion des populations qui manquent globalement d’informations scientifiques pour répondre à leurs interrogations.

Nous le savons tous : L’Afrique a besoin d’une approche soutenue pour assurer une vaccination juste et équitable de sa population.

Voici l’exemple du Nigéria

Les vaccins actuels sont incroyablement efficaces pour prévenir les hospitalisations/décès du SARSCoV-2 comme l'immunité naturelle après une primo-infection semble [1-7]. Il semblerait plus élevé l'immunité naturelle avait existé localement par rapport aux juridictions connaissant une plus grande COVID- 19 nombre de décès dès le début de 2020 lors de la première vague [8-12]. En effet, le SRAS-CoV-2–le virus qui cause le COVID-19 entraîne généralement une maladie moins grave en Afrique [13]. Par exemple, en près de 22 mois jusqu'au 6 décembre 2021, le Nigéria a enregistré 2 980 décès dus au COVID-19 contre 789 745 ; 141 101 et 89 975 aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Afrique du Sud respectivement [Tableau 1, 14]. Cette mortalité due au COVID-19 se compare à 3 400 décès liés au choléra entre janvier et octobre 2021 et représente 1,65 % des 180 002 décès annuels dus à des conditions endémiques en Nigeria indiqué dans la Fig.1, 15-18].


Même avec le variant delta dominant [Tableau 1], attendu augmentation exponentielle des hospitalisations/décès observée ailleurs y compris en Inde avec laquelle le Nigeria partage une population jeune similaire n'est pas évident après quatre mois d'être détecté pour la première fois localement [14a-c,e, 19,20]. Au contraire, les décès dus au COVID-19 au Nigeria restent presque stables et chute, même avec des variantes de super épandeurs comme delta dominant et maintenant de plus en plus omicron sans vaccination extensive [Tableau 1]. Ceci est déconcertant étant donné les prédictions initiales de malheur [13].


Plus précisément, les données disponibles continuent d'indiquer un résultat COVID-19 supérieur au Nigeria par rapport à ailleurs Sur le blog d’Hervé Maisonneuve.

La première vague de la pandémie avec le journal de bord de Pierre Corvol qui est un régal ; récit factuel plein de sagesse. L’appel de la Sorbonne : pour une Europe de la santé innovante, attractive et bienveillante Plateforme de propositions, décembre 2021. Document joint.

À l’issue du « Grand Colloque Européen : la Formation, la Recherche et l’Innovation dans l’Europe de la santé » organisé le 30 septembre 2021 à la Sorbonne, la Conférence des Doyens de médecine en association avec la Conférence des Présidents d’Université publient « L’Appel de la Sorbonne : pour une Europe de la Santé innovante, attractive et bienveillante ». Préparer en commun, en Europe, les réponses aux défis sanitaires de demain. (1) La recherche et l’innovation à l’œuvre pour la construction d'une politique de santé européenne; (2) Assurer le bien vivre et la mobilité des étudiants en Santé dans le cadre de formations de qualité en Europe. (3) La place des universités européennes dans la défense de la rationalité, de la science et d’une réalité de l’evidence-based science.

Au chapitre 3, cinq propositions rejoignent ce dont nous avons souvent parlé dans ce bulletin :

  1. Développer des diplômes et l’offre de formation continue des universités de santé pour former les media et les responsables politiques à l’evidence-based science et à la culture scientifique. Une nouvelle collaboration renforcée doit être mise en place entre l’université et les écoles de journalisme en Europe.

  2. Créer des instituts de santé publique au sein des universités pluridisciplinaires, associant toutes les compétences médicales, scientifiques et en sciences humaines, afin de former des médecins et des professionnels qui œuvrent pour une santé publique active. C’est ainsi que l’on pourra construire une réelle et solide Santé publique en Europe.

  3. Consolider la formation des étudiants en Santé européens en y insérant deux nouveaux enseignements : une formation à l’éthique et à la déontologie médicale et une formation à la communication scientifique.

  4. Inciter les chercheurs qui bénéficient de fonds publics à intervenir dans des débats de société dans leurs domaines de compétences.

  5. Créer une Association européenne de l’information médicale qui associe universitaires et des journalistes. Cet observatoire jouerait à la fois un rôle de formation, de vérification des faits scientifiques et de conseil, et pourrait être un lieu INTERDISCIPLINAIRE de rencontres et d’échanges entre universitaires et journalistes.


Nous sommes heureux de constater que ces propositions rejoignent celles que nous avons formulées dans un article récent de la Revue du Praticien, intitulé: "Mots d’hier et pandémie d’aujourd’hui: quelle médecine après la crise du Covid". La pandémie, phénomène nouveau pour notre société moderne, partage des traits communs avec des fléaux de l’histoire. La pandémie de Covid est-elle une crise ? En quoi devrait-elle modifier notre approche de la santé ?

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