La jeunesse de la population africaine a été un facteur positif dans la pandémie COVID-19 mais ce n’est pas la seule explication selon ces auteurs congolais, belges et australiens.
Le fardeau plus faible que prévu du COVID-19 sévère dans la majeure partie de l'Afrique subsaharienne s’est perdu dans les estimations des modèles basés sur les données des quelques pays africains qui disposent de données fiables sur la surmortalité.
De plus, les estimations sur la mortalité par COVID-19 en Afrique subsaharienne sont fortement concentrées dans les segments de la population ayant un mode de vie plus occidental, généralement plus riches et dans les centres urbains.
En Afrique subsaharienne, le COVID-19 est parfois communément appelé « maladie VIP ».
Les auteurs avancent une autre hypothèse : le rôle des infections parasitaires chroniques, plus répandue chez les personnes vivant dans la pauvreté avec un mode de vie moins occidentalisé.
Ces résultats sont cohérents avec l'importance d'un microbiome diversifié à l’origine d'une stimulation immunitaire chronique. L'idée que les mieux nantis pourraient s'en tirer moins bien n'est pas propre au COVID-19 en Afrique subsaharienne : il est documenté pour les maladies auto-immunes, plus répandues dans les pays à revenu élevé, et qui partagent une voie commune avec le COVID-19 sévère.
Des liens similaires ont été documentés dans les enquêtes sérologiques sur le VIH en années 2000 en Afrique subsaharienne, où les plus aisés avaient un risque plus élevé d'infection par le VIH.
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