Mesdames et Messieurs les Doyens, Chers Collègues, Chers Amis,
Toute notre solidarité avec le peuple marocain durement touché par un séisme. Nous avons transmis au Doyen Bouskraoui, Doyen de la Faculté de Médecine de Marrakech, les messages de sympathie que nous vous nous avez demandé de lui adresser.
Comment notre intelligence humaine va t-elle se comporter dans des compromis avec son externalisation ? Telle est la question posée par Martin Legros. "Comment apprendre, lire, nous souvenir, transmettre ... Le danger de perdre la concentration et la mémoire, de négliger l’étude, de ne plus pouvoir enseigner, est réel". Nous avons pris l'habitude "d'externaliser" un certain nombre de tâches telles que retenir notre annuaire téléphonique, au dépend d'une mémorisation apportée par nos appareils informatiques. Nous confions à notre ordinateur le soin de réfléchir à une question, de mémoriser des données et, depuis peu, à rédiger une synthèse grâce à chatGPT.
Nous en sommes à la troisième étape du numérique. L'étape 1 était celle des algorithmes, avec ses dérives: vérité alternative, fake news . L'étape 2 était celle du virtuel: ce n’est plus la vérité qui est concernée mais la réalité elle-même, avec ses deepfakes, vidéo fallacieuses produites ou modifiées grâce à l’intelligence artificielle. L'étape 3 est celle de l'IA générative et sa capacité de simulation vertigineuse. Tout ceci a un impact sur notre enseignement et nos pratiques pour le meilleur, sans doute, mais avec un danger, celui de s'en remettre sans réflexion à l'information générée par l'écran qui nous fait face. Le danger de perdre la « face » est bien réel, il faut en être conscient pour pouvoir l’éviter.
Très cordialement,
Pour le comité éditorial du GRISOF Yves Tremblay, Faculté de Médecine-Université Laval, Québec Etienne Lemarié, Faculté de Médecine de Tours Zouhair Souissi, Faculté de Médecine de Tunis.
Conférences d’actualités GRISOF-SPLF/EFP-FéFOG
Merci à nos intervenants de ce début septembre.
La conférence de Vanessa Lemarié, Jeudi 14 septembre, a été très appréciée
Titre : IA et diagnostic. Entre mythe et réalité
Les prochaines conférences
Attention: changement d'heure en France les 28-29 octobre 2023, au Québec les 4-5 novembre 2023
Horaire des conférences jusqu'au 28 octobre :
14h heure GMT
10h heure de Montréal,
14h heure de Bamako, Dakar, Conakry, Abidjan, Bouaké, Ouagadougou
15h heure de Tunis, Alger, Rabat, Kinshasa, Cotonou, Bangui et Libreville
16h heure de Paris (GMT +2) et Damas
17h à Beyrouth,
17h à Antananarivo et Majunga
18h à Maurice et la Réunion
Jeudi 19 octobre Madame le Dr Kahina Souami, Faculté de Médecine d'Alger, ouvrira la nouvelle série de présentation des thèses en cours.
Titre de sa thèse: L’infection à Legionella pneumophila : infection respiratoire grave liée aux conditions environnementales et météorologiques.
La légionellose à Legionella pneumophila est une infection liée au climat. Elle rallonge la liste des infections liées aux conditions météorologiques et environnementales.
Mme SOUAMI Ylhame Kahina est médecin spécialiste en biologie clinique, Maitre de conférences à la Faculté de Médecine d’Alger. Elle s’est intéressée à l’épidémiologie et au management qualité, vu son engagement dans des projets nationaux et locaux de santé publique (Institut Pasteur d’Algérie, Agence Nationale du Sang, laboratoires spécialisés).
Jeudi 26 octobre William Bayiha.
Titre : Géopolitique de la santé : le corps des femmes, terrain d’affrontement des « vérités » en santé maternelle dans les pays économiquement pauvres.
La réduction de la mortalité maternelle fait partie des cibles prioritaires de l’Organisation mondiale de la santé, partilièrement dans les pays à faibles revenus, notamment les pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.
L’Afrique à elle seule compte plus de 50 % des 286 000 femmes qui meurent chaque année des complications liées à l’accouchement, selon les chiffres de 2017. En plus des décès, il faut ajouter plusieurs graves problèmes, qui vont des fistules obstétricales à la stérilité, en passant par les douleurs chroniques et l’incontinence urinaire et fécale. Plusieurs raisons sont régulièrement évoquées pour expliquer ces chiffres catastrophiques. Parmi ces raisons, se trouve presque invariablement le recours des populations locales à des pratiques thérapeutiques alternatives.
Les tradithérapies du continent africain sont très diverses d’un pays à l’autre, mais elles ont toutes en commun de ne pas appartenir au courant occidental et à la dominance mondiale de la biomédecine. Pourquoi les effets de ces pratiques variées sont-ils presque toujours présumés « néfastes » quand on ne trouve pratiquement aucune donnée scientifique à ce sujet? Là où les soins biomédicaux classiques sont présents, ils sont souvent inaccessibles du fait de leur coût. Comment présumer que, en pareil cas, ces pratiques alternatives ne constituent pas un ersatz valable? Est-il impensable que la santé des populations soit pire sans elles, par exemple dans ces déserts médicaux où les conditions de vie empêchent la population plus choyée des médecins de désirer s’y rendre? Toutes ces pratiques sont-elles uniformément et nécessairement néfastes? Que dit la science à ce niveau? Et que disent, aussi, les femmes qui, pour diverses raisons, n’accouchent pas ou refusent de le faire dans les milieux officiellement médicaux?
William Bayiha est diplômé universitaire en histoire, en communication et en gestion, il a notamment travaillé comme journaliste pendant une dizaine d’années dans divers contextes en Afrique et dans le monde. Il est actuellement est chercheur doctoral au Programme de doctorat interdisciplinaire en sciences humaines appliquées de l’Université de Montréal.
Il termine actuellement une thèse en géopolitique de la santé sous la direction de la professeure Violaine Lemay.
Webinaires FéFOG-GRISOF
La dernière conférence de l’année universitaire :
Mercredi 12 Juillet 2023 : endométriose.
Conférence disponible sur Youtube
Dépistage du cancer : utile ?
Le dépistage des cancers est régulièrement évoqué pour améliorer la survie des patients. Des études randomisées ont été conduites dans plusieurs types de cancers : sein, prostate, colon, poumon. Un article du JAMA remet en cause cet adage malgré les recommandations des grands organismes scientifiques. D’où vient cette discordance? Dans un pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, qu’est-il légitime de préconiser en matière de prévention et de dépistage ?
Une interview du Dr Bernard Milleron, Président honoraire de l'IFCT (Institut Fédératif de Cancérologie Thoracique).
Science ouverte
« Que ce soit pour développer un modèle de prédiction diagnostique ou pour rédiger un texte scientifique en s’appuyant sur ChatGPT, la question de la crédibilité, de la rigueur scientifique et de la véracité des informations relayées par l’IA est cruciale. Ce phénomène est exacerbé par le manque de transparence quant au développement des modèles fondés sur l’IA qui ne connaissent du monde que l’information parfois biaisée et incomplète qu’on leur donne » Site Sorbonne Université.
Le GRISOF a signé la déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA)
Début de la déclaration: "Il est urgent d’améliorer les méthodes d’évaluation des résultats de la recherche scientifique par les agences de financement, les établissements d’enseignement et de recherche et d’autres parties. Pour régler cette question, un groupe de rédacteurs en chef et d’éditeurs de revues savantes s’est réuni à San Francisco en Californie le 16 décembre 2012, dans le cadre du congrès annuel de l’American Society for Cell Biology (ASCB). Ce groupe a élaboré un ensemble de recommandations, désormais appelé « Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche ».
Nous invitons les parties intéressées de toutes les disciplines scientifiques à manifester leur soutien en ajoutant leur nom à la présente Déclaration".
La pollution de l’air, première menace pour la santé humaine
Selon un rapport de l’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago (Epic), la pollution aux particules fines – émises par les véhicules motorisés, l’industrie et les incendies, exacerbée dans certaines régions du monde comme en Asie et en Afrique – représente «la plus grande menace externe pour la santé publique» mondiale. Par ailleurs, la pollution aux particules fines augmente le risque de développement de maladies pulmonaires, cardiaques, d’AVC ou de cancers. Un respect permanent du seuil d’exposition aux particules fines fixé par l’OMS permettrait d’augmenter l’espérance de vie mondiale de 2,3 ans, estime l’Epic, sur la base de données collectées en 2021. En comparaison, la consommation de tabac réduit en moyenne l’espérance de vie mondiale de 2,2 ans, et la malnutrition infantile et maternelle d’1,6 an.
Revues et intégrité
Rédacteur : Hervé Maisonneuve
Hervé Maisonneuve nous a permis de découvrir « Le rapport de la commission sur les données probantes« . Trop de mauvaises décisions car les données probantes ne sont pas utilisées. "Les décideurs, les intermédiaires de données probantes et les producteurs de données probantes axés sur l’impact doivent reconnaître l’ampleur et la nature du problème. Les données probantes – sous les huit formes abordées dans ce rapport – ne sont pas systématiquement utilisées par les décideurs gouvernementaux, ainsi que les leaders organisationnels, professionnels et citoyens pour relever équitablement les défis sociétaux. Au lieu de cela, les décideurs s’appuient trop souvent sur des systèmes informels de retour d’information inefficaces (et parfois nuisibles). Il en résulte de mauvaises décisions qui ne permettent pas d’améliorer les vies, causent des dommages évitables aux citoyens et gaspillent les ressources.
FORMATION PEDAGOGIQUE
Les 13 formations proposées par le GRISOF pour améliorer, renforcer et promouvoir la recherche scientifique
Aide à un projet de recherche. Élaboration du projet. Recherche de partenariats. Financement.
Formation à la rédaction médicale, scientifique. Rappel des principes de base. Les normes internationales. Instructions aux auteurs. Les points forts. Erreurs. Risques.
Formation à l’expression scientifique (orale et affichée). Les principes internationaux. Présentation. Document audiovisuel, les règles incontournables. La communication affichée ( poster)
Fraude, plagiat revues prédatrices, pré- publications. Définitions. Préventions. Comment les reconnaître ? Risques et conséquences.
Aide à la préparation de thèses ou travaux scientifiques. Différentes étapes. Choix du sujet, des personnes. Les étapes administratives. Présentation orale et du document. L'après thèse. De la thèse à l'article original....
Les bases pédagogiques. Comment apprend-on? La mémoire. De l'apprentissage à l'expertise.
Management, aide à la structuration des revues pour «experts»
Ethique et intégrité scientifique
Formation des bibliothécaires, spécialistes en TIC. Place des conservateurs.
Aide à la recherche bibliographique. Les bonnes et mauvaises revues. Pièges. Danger des revues prédatrices. Trouver des articles.
Formation à la gestion bibliographique avec ZOTERO
Partage des savoirs et science ouverte. Les savoirs. Transmission des connaissances. Savoir donner, partager. Avantages et risques.
Formation en recherche clinique ; application à l’Afrique. Essais pragmatiques.
Ces formations sont proposées à tous: Présidents d'Université, Doyens de Faculté, responsables d'Institut ou de toutes structures de formation supérieure scientifique, qui décident en fonctions de leurs souhaits, besoins..... au bénéfice des enseignants-chercheurs. La mise en oeuvre revient au décideur et à l'expert. La structure d'accueil prend en charge les frais d'organisation et de logistique, avec l'aide de tout appui type Ambassade, Université , AUF, OMS, industrie pharmaceutique...
Partenariats du GRISOF
RAJeC: Réseau Africain des Jeunes Chercheurs : 800 membres, 30 pays, essentiellement de l'espace CAMES. Responsable: Ph D ATSE Martial, Université d'Abidjan.
Le Grenier du Savoir. Responsable: Gilbert Babena, Université de Maroua. Cameroun.
Plateforme naissante en Science Ouverte:" Consortium National Science Ouverte R.D.C." Responsable: Pr Jacques, Dominique B. Ndgeleka, Kinshasa, RDC.
EpiRheum.com
Vol. 1 No. 1 (2023): Cahiers méthodologiques
Editorial - Michelle Bergadaà, IRAFPA, Genève (Suisse)
C’est avec fierté que nous inaugurons notre revue Les Cahiers méthodologiques de l’IRAFPA avec ce volume 1, numéro 1, dont le fil rouge est cette révolution qui depuis des mois, voire des années, nous préoccupe : l’intelligence artificielle.
L’Europe se prépare à légiférer sur l’IA. L’objectif est de mieux encadrer les outils tels que ChatGPT et d’en limiter les risques. L’IA fascine et inquiète, notamment dans le milieu de l’enseignement supérieur, car les étudiants comme les chercheurs ont de plus en plus recours à des outils d’intelligence artificielle. Nous ne savons déjà plus si les articles que nous révisons ou dont nous sommes coauteurs ont été écrits par un être humain ou par une IA.
L’intelligence artificielle bouleverse notre métier. Nous ne pourrons plus nous contenter de demander aux étudiants de rendre des mémoires de fin d’études ou aux chercheurs de produire des textes correspondant aux normes traditionnelles de la production scientifique. Nos habitudes, ancrées dans une pratique vieille de plus d’un siècle, sont désormais remises en question.
Nous avons retenu trois articles pour ce numéro, soumis au processus habituel des revues scientifiques d'appel à communications et de révision. Il s’agissait d’abord et avant tout de savoir ce qu’est notre identité de chercheurs : d’où venons-nous ? qui sommes-nous ? où allons-nous ?
Passé, présent, Futur. Ces auteurs sont issus des sciences de l’ingénieur, du droit, de la littérature et de la philosophie. Autant de regards croisés qui permettront au lecteur de poursuivre le débat, permettant ainsi aux sciences de l’intégrité de se renforcer et de se diffuser.
Bonne lecture à tous !
Publié-e: 14.07.2023
Le COMETS (Comité d’Ethique du CNRS) publie un nouvel Avis
« Entre liberté et responsabilité : l’engagement public des chercheurs et chercheuses » (n°2023-44), approuvé le 23 juin 2023.
Face aux nombreux défis auxquels notre société est confrontée, la question de l’engagement public des chercheurs s’est renouvelée. Nombre d’entre eux s’investissent pour soutenir des causes ou prendre position sur des enjeux de société – lutte contre les pandémies, dégradation de l’environnement, essor des technologies de surveillance, etc. – selon des modalités variées, de la signature de tribunes à la contribution aux travaux d’ONG ou de think tanks en passant par le soutien à des actions en justice ou l’écriture de billets de blog. Par ailleurs, le développement des médias et des réseaux sociaux a sensiblement renforcé l’exposition publique des chercheurs engagés.
Dans le même temps, de forts questionnements s’expriment dans le monde de la recherche. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les modalités de l’engagement public, son opportunité et son principe même. Ils se demandent si et comment s’engager publiquement sans mettre en risque leur réputation et les valeurs partagées par leurs communautés de recherche, sans déroger à la neutralité traditionnellement attendue des chercheurs, sans perdre en impartialité et en crédibilité.
Depuis la signature de la déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA) en 2018, le CNRS s’est engagé dans une réforme de l’évaluation individuelle des chercheurs. Le CNRS est allé encore plus loin en 2022 en signant l’accord international pour la réforme de l’évaluation de la recherche et en adhérant à la CoARA (Coalition for Advancing Research Assessment).
L’accord international pour la réforme de l’évaluation de la recherche a pour ambition de développer une vision commune basée sur cinq grands principes : qualité, impact, diversité, inclusivité et collaboration. Cet accord se décline autour de dix engagements dont l’action prioritaire est de s’affranchir des indicateurs quantitatifs au profit d’une évaluation qualitative et de reconnaître la diversité des missions du métier de chercheur.
Comment trouver un entrepôt de données dans le domaine biomédical ?
13 septembre 2023 CeRIS - Institut Pasteur Pour partager ses données à un large public, la solution la plus efficace est de les déposer dans un entrepôt de données. Mais comment trouver un entrepôt de données adapté à ses besoins ? Selon quels critères le choisir ?
Avis 7 du CNPEN: Systèmes d’intelligence artificielle générative : enjeux d’éthique
Plus un jour sans un sujet sur l’intelligence artificielle (IA) dans les médias. Pour les entreprises, les scientifiques, les éducateurs, les élèves, les producteurs de contenu, les gouvernants… pour tous, l’heure est aux grandes interrogations, aux enthousiasmes, aux fantasmes, aux inquiétudes. Dans la continuité de son Avis (n°3) sur les enjeux éthiques des agents conversationnels (« chatbots ») fin 2021, le comité national pilote pour l’éthique du numérique (CNPEN) publie un nouvel avis « Systèmes d’intelligence artificielle générative : enjeux d’éthique ».
NATURE
Inquiétudes à Cochrane : un géant de la preuve lutte contre les réductions et les fermetures de financement.
Les unités spécialisées en AVC dans les hôpitaux ont été adoptées dans le monde entier après une étude fondamentale sur leur efficacité, qui est devenue l'une des célèbres revues systématiques de Cochrane. Crédit : BSIP/Education Images/Universal Images Group via Getty
Le groupe qui a contribué à révolutionner la pratique médicale a perdu des financements clés et est en train de se réorganiser – des mesures qui inquiètent certains chercheurs.
Les fermetures surviennent dans le cadre d'une réorganisation majeure qui modifiera la manière dont Cochrane produit et publie des revues systématiques, initiée en partie en prévision de difficultés de financement. Certains chercheurs craignent que Cochrane ne soit pas en mesure de maintenir sa production de revues – qui façonnent les directives cliniques utilisées par les médecins du monde entier
Face à la guerre, l’UNESCO se mobilise en Ukraine
Au lendemain du déclenchement de la guerre en Ukraine, l'UNESCO s'est mobilisée pour dénoncer la violence à l'encontre des journalistes, promouvoir l'importance et donc la protection des institutions culturelles, et œuvrer pour le maintien de l'éducation afin de garantir une éducation de qualité inclusive et équitable et promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie en Ukraine, et garantir une éducation de qualité inclusive et équitable et promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie en Ukraine
Vraies et fausses informations au temps de la Covid-19
Selon les projections de l'OMS (tous les cas n'ont pas été déclarés), il y a aurait eu 2 milliards de personnes contaminées par la Covid-19, dans le monde. Parmi celles-ci, on déplore 20 millions de décès. Le nombre de décès évités par la vaccination serait aussi de 20 millions. En Afrique, 29 % de la population du continent ont terminé la série primaire de vaccination au 22 janvier 2023, contre 7 % en janvier 2022.
Aux Etats-Unis, au 11 Mai 2023, on estimait à 1 128 000 le nombre de morts imputables au Covid-19. En décembre 2022, le taux de décès chez les non vaccinés s’établissait à 271 pour 100 000, contre 82 pour 100 000 pour les individus avec couverture vaccinale complète.
JAMA
News & Insight
Emily Harris
News & Insight
Emily Harris
News & Insight
Jennifer Abbasi
News & Insight
Rita Rubin, MA
JAMA INTERNAL MEDICINE
Research
Theodore J. Iwashyna, MD, PhD; Sarah Seelye, PhD; Theodore S. Berkowitz, MS; et al
JAMA PEDIATRICS
Research
Yanshan Zhu, MMed; Flávia Jacqueline Almeida, MD; J. Kenneth Baillie, PhD; et al
JAMA HEALTH FORUM
Research
Marc N. Elliott, PhD; Megan K. Beckett, PhD; Christopher W. Cohea, MS; et al
Research
Jonathan H. Cantor, PhD; Ryan K. McBain, PhD, MPH; Pen-Che Ho, MS; et al
JAMA NETWORK OPEN
Research
Laurent G. Glance, MD; Karen E. Joynt Maddox, MD, MPH; Jingjing Shang, PhD
Research
Hong Xiao, PhD; Zhicheng Wang, PhD; Fang Liu, MD; et al
Research
Ashraf Fawzy, MD, MPH; Tianshi David Wu, MD, MHS; Kunbo Wang, PhD; et al
Research
Kaja Z. LeWinn, ScD; Leonardo Trasande, MD, MPP; Andrew Law, ScM; et al
Research
Dorothea Dumuid, PhD; Ben Singh, PhD; Jacinta Brinsley, PhD; et al
Research
Michelle K. Ptak, BA; Elena Frank, PhD; Katherine E. T. Ross, BS, BA; et al
MOST READ COVID-19 ARTICLES
Arrêtons de confondre les sciences avec la recherche scientifique, par Etienne Klein.
La science n’est pas la recherche et quand les frontières se brouillent, le public s’y perd et les "fake news" gagnent du terrain.
Science : « Nous savons que… »
Recherche : « Nous nous demandons si… »
Etienne Klein est notre invité pour une prochaine conférence
Avec la collaboration de Anne Abeillé, Julie Auger, Christophe Benzitoun, Heather Burnett, Maria Candea, Françoise Gadet, Médéric Gasquet-Cyrus, Antoine Gautier, Arnaud Hoedt, Jean-Marie Klinkenberg, Michel Launey, Julie Neveux, Rachel Panckhurst, Jérôme Piron, RF. Monté de Linguisticae, Corinne Rossari, Gilles Siouffi, Dan Van Raemdonck et Laélia Véron.
Collection Tracts (n° 49), Gallimard
Parution : 25-05-2023
« Nous, linguistes de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, sommes proprement atterrées par l’ampleur de la diffusion d’idées fausses sur la langue française. » Les Linguistes atterrées Les discours sur les « fautes » saturent quasiment l’espace éditorial et médiatique contemporain. Mais la différence entre une faute et une évolution, c’est la place qu’elle occupera à long terme dans l’usage. Et l’usage, ça s’étudie avec minutie. C’est le travail des linguistes. Face aux rengaines déclinistes, il devient indispensable de rétablir la rigueur des faits. Non, l’orthographe n’est pas immuable en français. Non, les jeunes, les provinciaux ou les Belges ne « déforment » pas la langue. Oui, le participe passé tend à devenir invariable. Non, le français n’appartient pas à la France. Oui, tout le monde a un accent, voire plusieurs. Dix idées reçues sur la langue, et surtout trente propositions pour en sortir.
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