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Etienne Lemarie

Bulletin du 7 février 2022

Dernière mise à jour : 28 juil. 2022

A plusieurs reprises, nous avons abordé la question de l’après COVID. Hannah Arendt écrit qu’une «crise ne devient catastrophique que si on y répond par des idées toutes faites, c’est-à-dire par des préjugés ». Avons-nous posé les bonnes questions scientifiques et éthiques ? Avons-nous les moyens d'y répondre ? A cet effet, nous avons invité Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique, le jeudi 24 février.


Nous sommes-nous interrogés sur notre responsabilité en matière de publication ? Charles Boelen, président du RIFRESS a lancé le débat le jeudi 3 février. Nous poursuivrons avec Jean François Lemoine, médecin-journaliste le 28 avril, Yves Buisson, de l’Académie de Médecine, et bien d’autres. Très cordialement, Etienne Lemarié, Directeur général adjoint sortant de la CIDMEF, Paris-Tours Yves Tremblay, Président sortant du Comité exécutif scientifique/recherche de la CIDMEF, Université Laval, Québec Franck Soyez, Secrétaire Général aux Relations internationales de la SPLF, EFP, Paris-Antony Zouhaier Souissi, Vice-président de la STMRA, EFP, Tunis Visioconférences « Pandémie COVID-19 » Jeudi 3 février : Charles Boelen Publication scientifique et responsabilité sociale : mariage arrangé ! Charles Boelen est consultant international en système et personnels de santé, ancien coordonnateur du programme de l'OMS (Genève) des ressources humaines pour la santé, Président du RIFRESS-Réseau International Francophone pour la Responsabilité Sociale en Santé :www.rifress.org


Jeudi 10 février Bouchra Lamia Cas cliniques COVID Bouchra Lamia est Professeur de pneumologie, médecin réanimateur et échocardiographiste, Faculté de Médecine de Rouen. Attention ! Cette conférence commencera une heure plus tard que d’ordinaire Horaires: 15h heure GMT 10h heure de Montréal 15h heure de Bamako, Dakar, Conakry, Abidjan, Bouaké, Ouaga 15h heure de Tunis, Alger, Rabat, Kinshasa, Cotonou, Bangui et Libreville 16h heure de Paris 18h à Antananarivo et Majunga 18h à Beyrouth et Damas, 19h à Maurice et la Réunion Réunion Zoom

Jeudi 24 février Emmanuel Hirsch Questions éthiques liées au COVID Emmanuel Hirsch est directeur de l’Espace éthique de l’AP-HP, professeur d’éthique médicale à la Faculté de médecine et à l’université Paris-Sud XI, Président du Conseil pour l'éthique de la recherche et l'intégrité scientifique de l'Université Paris-Saclay, membre de l'Académie nationale de médecine. Participer à la réunion Zoom https://us06web.zoom.us/j/82779415386?pwd=em1zT0V1UmdOWEJaUHp6QWJzaFNMdz09

Horaires: 14h heure GMT 09h heure de Montréal, 14h heure de Bamako, Dakar, Conakry, Abidjan, Bouaké, Ouaga 15h heure de Tunis, Alger, Rabat, Kinshasa, Cotonou, Bangui et Libreville 15h heure de Paris 17h à Antananarivo et Majunga 17h à Beyrouth et Damas, 18h à Maurice et la Réunion Revoir une des 22 visioconférences « Pandémie » ?

Les 112 conférences "actualités" sont accessibles sur le site SPLF/EFP Les 11 conférences FeFOG sont accessibles sur le site de l’AUF Conférences FeFOG Fédération Francophone d’Obstétrique et de Gynécologie. Mercredi 23 Février 2022 - 15h30 heure de Paris ; Thème 2 : Prise en charge des hémorragies du post-partum : Cas cliniques

Les chiffres de la pandémie : Sur le site du Johns Hopkins : https://reliefweb.int/report/world/coronavirus-covid-19-global-cases-johns-hopkins-csse

Mise à jour journalière et prévisions. Institute of Global Health, Faculty of Medicine, University of Geneva and the Swiss Data Science Center, ETH Zürich-EPFL https://renkulab.shinyapps.io/COVID-19-Epidemic-Forecasting


Covid: fin de partie?

L'Europe pourrait se diriger vers une « fin de partie » pandémique, déclare le chef de la région Europe de l'OMS. La propagation rapide du variant omicron pourrait mettre fin à la pandémie en Europe, le variant ayant probablement infecté 60% des personnes sur le continent d'ici mars. "Il est plausible que la région se dirige vers une sorte de fin de partie pandémique". Une fois la vague actuelle passée, « il y aura pendant quelques semaines et mois une immunité mondiale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens sont immunisés à cause de l'infection, et aussi en réduisant le risque saisonnier". La vague Omicron recule en Afrique et aux États-Unis. Les cas augmentent en Russie et en Inde à mesure que l'omicron s'installe, mais aux États-Unis et dans la majeure partie de l'Afrique, la vague d'omicron recule déjà. "Les choses se présentent bien", a déclaré le conseiller covid américain Anthony Fauci. Si les tendances se poursuivent sur leur cours actuel, a-t-il déclaré, "je pense que vous commencerez à voir un revirement dans tout le pays". L'Afrique sort déjà de sa quatrième vague, pilotée par l'omicron, a rapporté le directeur régional de l'OMS, Matshidiso Moeti, le 20 janvier. "Bien que l'accélération, le pic et le déclin de cette vague aient été inégalés, son impact a été modéré et l'Afrique émerge avec moins de décès et moins d'admissions à l'hôpital", a déclaré Moeti. Mais le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a émis une note plus pessimiste lors d'une conférence de presse le 24 janvier. "Il est dangereux de supposer qu'omicron sera la dernière variante, ou que nous sommes en fin de partie", a-t-il averti. "Au contraire, globalement, les conditions sont idéales pour que davantage de variantes émergent…. En échouant à produire et à distribuer équitablement des vaccins pour tous, les pays ont laissé la pandémie continuer de s'éterniser, oscillant entre la panique et la négligence".

Fréquence Médicale Sars-CoV-2, quelle histoire. Pr Karine Lacombe

Omicron

Texte de Z. Souissi

Pas d'immunité humorale neutralisante croisée chez les personnes non vaccinées, la réinfection est possible 1 mois après [ Limited cross-variant immunity after infection with the SARS-CoV-2 Omicron variant without vaccination]

Les lymphocytes T reconnaissent la protéine spike du SRAS-CoV-2 Omicron : Un travail absolument incroyable de dizaines de scientifiques en Afrique du Sud pour comprendre comment les lymphocytes T réagissent à Omicron. Nature 31. janvier 2022. Omicron a acquis des propriétés d'évasion immunitaire tout en compromettant l'entrée cellulaire dans les cellules exprimant TMPRSS2 telles que celles des alvéoles, ainsi qu'en compromettant la formation de syncytia : une combinaison de traits compatibles avec une pathogénicité réduite in vivo. Fondamentalement, l'expérience avec Omicron a démontré que les prédictions concernant la réplication et le tropisme basées sur la seule séquence peuvent être trompeuses, et une compréhension moléculaire détaillée du changement de tropisme est vitale alors que des variantes continuent d'émerger. ‎La réplication‎‎ était similaire pour ‎Omicron‎ et ‎Delta dans les isolats de virus chez l’homme dans les cultures épithéliales nasales. Cependant, dans les ‎voies aériennes, les cellules du poumon profond et du tube digestif, Omicron a démontré une réplication plus faible. La protéine Spike du virus Omicron ‎a une affinité plus élevée pour les récepteurs ACE 2 par rapport à Delta mais utilise inefficacement la protéase cellulaire TMPRSS2. (Nature‎, 1 févr. 2022)

Un article intéressant publié par BBC : Le mythe d’un système immunitaire « surchargé »

Les hospitalisations secondaires à Omicron sont jusqu’à 23 fois plus élevées pour les personnes non vaccinées selon les données Californiennes Résultats d’un vaccin chinois Une recherche PubMed sans restriction le 25 novembre 2021, avec les termes « COVID-19 », « SARS-CoV-2 », « vaccin » et « efficacité » a produit 2177 résultats, qui ont été restreints à 30 par l'ajout de « phase 3 essai clinique ». L'objectif principal de ces vaccins est la protéine spyke. Ce vaccin chinois cible la protéine S avec adjuvant CpG-1018 et alun. Le SCB-2019 a démontré son efficacité contre chacun des variants. Le taux de protection est de 67.2% contre toutes les formes d’infection, 83,7% contre les formes modérées à sévères. Les programmes de vaccination dans les pays à faible revenu sont en partie à la traîne en raison du coût élevé et de la faible disponibilité des vaccins appropriés. Notamment, les exigences de stockage des vaccins à ARNm, qui nécessitent des températures très basses, imposent des difficultés logistiques notables dans la distribution et l'utilisation de ces vaccins dans de nombreux pays à faible revenu. doi.org/10.1016/ S0140-6736(22)00055-1. Texte joint.

Quatrième dose versus troisième dose : dernières données

La Revue du Praticien Mise à jour du 1er février 2022

Cette 4e dose fait débat. « Il s’agit d’un territoire totalement inconnu pour la vaccinologie », souligne le Dr Danny Altmann de l’Imperial College de Londres, dans une interview récente pour Nature News, « un programme de rappels fréquents s’est imposé de facto comme mesure d’urgence, mais cela ne semble pas être la meilleure voie ». Le bénéfice individuel en population générale est insuffisant, en l’état actuel des connaissances. Des données anglaises de vie réelle récemment publiées dans Nature confortent l’idée d’une protection durable conférée par un rappel avec vaccin à ARNm contre les formes graves : entre 97 % et 99 % contre l’hospitalisation et le décès, pour toutes les classes d’âge et quel que soit le type de vaccin utilisé en primovaccination, sans signe d’affaiblissement jusqu’à 10 semaines après l’injection. Le dernier rapport de la UK Health Security Agency (27 janvier 2022) indique que l’efficacité vaccinale contre l’hospitalisation liée à une infection par omicron est maintenue autour de 80 % 10 à 14 semaines après un rappel avec Pfizer. Ll’OMS a également pointé qu’une stratégie fondée sur la répétition des rappels n’est pas envisageable, non seulement pour des considérations d’équité d’accès aux vaccins au niveau mondial, mais aussi au regard de l’évolution du SARS-CoV-2.

Un candidat-vaccin nasal français à l’essai fin 2022 L’équipe de recherche BioMAP de l’UMR INRAE - Université de Tours - Infectiologie et Santé Publique a développé un candidat-vaccin protéique contre le virus du Covid-19. La spécificité de ce vaccin, c’est son mode d’administration, par instillation nasale. Cela permet de stimuler le système immunitaire circulant et la muqueuse nasale. Tous les vaccins commercialisés actuellement contre le Covid-19 sont basés sur la protéine Spike, qui a muté successivement, ce qui fait que ces vaccins sont devenus moins efficaces. Ce vaccin nasal contient non seulement la protéine Spike, mais aussi d’autres protéines qui ne mutent pas et que l’on retrouve dans tous les variants. C’est aussi un vaccin qui se conserve à 4 degrés, voire à température ambiante. Son objectif est surtout de protéger de la contagiosité. Les essais pré-cliniques sont en cours. Le Pr Isabelle Dimier-Poisson indique « Nous n’arrivons pas trop tard car même si la pandémie s’arrête, le virus sera toujours présent sur le mode épidémique. Notre vaccin pourra être utilisé chez les populations déjà vaccinées avec des vaccins intra-musculaires, afin qu’elles ne soient plus en capacité de transmettre le virus. Et il s’adressera aussi à des populations non encore vaccinées, dans de nombreux pays. Nous nous engageons à faire un vaccin à prix coûtant pour ces populations ». Les vaccins à administration intra-nasale sont encore très rares dans le monde. L’OMS en recense seulement six actuellement.

Couverture vaccinale, nombre de décès et PIB : le rôle décisif du pass sanitaire en France

Selon une étude publiée par le Conseil d’analyse économique, la France a évité près de 4 000 morts et la perte de 6 milliards d’euros entre juillet et décembre 2021, tout en gagnant treize points de couverture vaccinale.

Vaccination des femmes enceintes. Des données confirment l’intérêt pour les femmes enceintes de recevoir le vaccin anti-Covid. L’agence européenne du médicament (EMA) vient de publier des données rassurantes concernant l’utilisation des vaccins à ARN messager. Elle conclut que les vaccins à ARNm « ne provoquent pas de complications de grossesse pour les femmes enceintes et leurs bébés ». Et sur le plan de l’efficacité, les analyses ont confirmé un bénéfice sur le risque d’hospitalisation et de décès identique à celui en population générale. L’étude COPS (Covid-19 in Pregnancy in Scotland), publiée dans Nature Medicine (doi:10.1038/s41591-021-01666-2). est une étude ecossaise de cohorte comprenant toutes les femmes enceintes depuis le 1er mars 2020, avec des données aussi bien sur la couverture vaccinale que sur le taux d’infection par le SARS-CoV-2, d’admission à l’hôpital, de naissances prématurées et de mortalité périnatale dans cette population. Avec un suivi jusqu’au 31 octobre 2021, elle a inclus plus de 130 000 femmes enceintes, dont plus de 18 000 ont été vaccinées depuis avril 2021. À cette date, un peu plus de 27 000 grossesses en cours étaient enregistrées. Au total, 90,9 % des admissions hospitalières pour Covid chez les femmes enceintes et 98,1 % des séjours en soins critiques, concernaient des femmes non vaccinées. En ce qui concerne les bébés, l’étude a enregistré 2 364 naissances de bébés dont les mères avaient contracté le Covid pendant la grossesse. Le taux de mortalité périnatale prolongée était de 8,0 cas sur 1 000 naissances, pour un Covid contracté à n’importe quel moment de la grossesse, et de 22,6 cas sur 1 000 naissances lorsque l’infection datait de moins de 28 jours avant la naissance. Pour les naissances prématurées, le taux était de 16,6 % chez les bébés nés de mères infectées dans les 28 jours précédant la naissance, soit le double de celui enregistré à la fois en population générale (8,0 %), chez les femmes sans histoire de Covid durant la grossesse (7,9 %) et chez les femmes vaccinées pendant la grossesse (8,6 %). Stock SJ, et al. SARS-CoV-2 infection and COVID-19 vaccination rates in pregnant women in Scotland. Nature

En un peu plus d’un an, dix milliards de doses de vaccins contre la COVID-19 ont été administrées dans le monde, dans ce qui est devenu le plus grand programme de vaccination de l’histoire. Texte Z. Souissi

De nombreux pays ont commencé à déployer des vaccins à la fin de 2020 et au début de 2021, et depuis lors, plus de 60% de la population mondiale – 4,8 milliards de personnes – ont reçu au moins une dose de l’un des plus de 20 vaccins différents contre la COVID-19 qui ont été approuvés par les pays pour une utilisation dans le monde entier. « Le monde n’a jamais vu une mise à l’échelle aussi rapide d’une nouvelle technologie vitale », a déclaré Amanda Glassman, vice-présidente exécutive du Center for Global Development à Washington DC. « L’effort en cours est inspirant. » Mais – comme les chercheurs l’ont averti l’année dernière lorsque le premier milliard de doses avait été administré – il existe encore d’énormes inégalités d’accès, avec seulement 5,5% des personnes dans les pays à faible revenu ayant reçu deux doses. Source : Nature 31 janvier 2022

Les leçons de l’hydroxychloroquine

Jiuyang Xu and Bin Cao Eur Respir J 2022 59:2102002; doi:10.1183/13993003.02002-2021


L'hydroxychloroquine et l'azithromycine figurent parmi les médicaments réutilisés les plus utilisés lors de la pandémie de COVID-19. Déclenchée par des rapports précliniques et cliniques optimistes, l'utilisation de l'hydroxychloroquine a augmenté rapidement de mars à avril 2020. Plus tard, son utilisation a fortement diminué. Les investigations précliniques ultérieures ont également révélé que l'effet antiviral de l'hydroxychloroquine ne se traduit pas par une inhibition de la réplication virale dans les cellules de l'épithélium respiratoire, ni ne confère de protection contre l'infection par le SRAS-CoV-2 dans les modèles animaux primates. Il y a beaucoup à apprendre de l'histoire de l'hydroxychloroquine dans le COVID-19. (1) Des investigations précliniques solides servent toujours de base à la recherche clinique. Aucune des procédures précliniques ne doit être ignorée afin de gagner du temps. (2) Des preuves de haut niveau provenant d'essais cliniques randomisés bien conçus, strictement respectés et de préférence à grande échelle sont importantes pour prendre des décisions cliniques. (3) Les décisions cliniques doivent être indépendantes des médias et de la propagande politique. Dans ce processus, l'expérience s'accumule, la médecine progresse et la médecine empirique se transforme en médecine factuelle.


Les « anti-vax ». Analyse d'un public pluriel aux motivations contradictoires

D Crié, Laboratoire LUMEN ULR 4999, Université de Lille The Conversation En 2019, l’OMS classait ce phénomène parmi les 10 plus grandes menaces pour la santé mondiale. Une synthèse de 15 études montre qu’une large variété de facteurs influenceraient l’hésitation vaccinale : l’ethnicité, le statut d’actif ou non, les croyances personnelles, la religiosité, la tendance politique (partis extrêmes, populisme et abstentionnisme), le genre, le niveau d’éducation, l’âge, le niveau de revenus, la perception du risque infectieux, le manque de confiance dans les autorités sanitaires, la science, la médecine et les informations ou encore les doutes sur le vaccin.

Covid : comment se protéger simplement de la transmission aérienne du virus. The Conversation Mise à jour janvier 2022. Pourquoi certaines personnes n'ont jamais attrapé le Covid-19? » Marion Durand note dans le journal « Le Parisien » qu’« alors que la pandémie dure depuis plus de 2 ans et que la France bat actuellement des records de contaminations quotidiennes, certaines personnes n’ont encore jamais attrapé le virus, même en y étant fortement exposées. Une résistance qui pourrait s’expliquer par des causes immunologiques ou génétiques…. Au-delà des plus prudents et des asymptomatiques qui ne savent pas qu’ils ont eu le virus, différents facteurs pourraient expliquer pourquoi certaines personnes seraient moins susceptibles d’attraper le Covid ». Olivier Schwartz, Institut Pasteur, note que « certaines personnes peuvent être dans un état immunologique qui ne favorise pas l’infection : s’il y a eu une grippe récemment par exemple… L’organisme se trouve alors dans un état antiviral avec des molécules qui pourraient constituer une forme de protection contre le virus». Les gènes pourraient également être un facteur de résistance naturelle au virus. On trouve parfois un rare variant de gène du récepteur ACE2. Paxlovid : premier traitement contre le Covid accessible en ville, en France La HAS a autorisé l’accès précoce au Paxlovid (nirmatrelvir-ritonavir) pour le traitement des patients infectés par le SARS-CoV-2 à risque d’évolution vers des formes graves. Bien qu’il soit un traitement per os, sa prescription n’est pas évidente, en raison notamment des nombreuses précautions d’emploi liées aux interactions médicamenteuses. Le Paxlovid bloque la réplication du SARS-CoV-2 par l’association d’un inhibiteur de la protéase virale PF-07321332 (nirmatrelvir) et d’un médicament générique utilisé contre le VIH depuis plusieurs décennies, le ritonavir, qui a été ajouté pour augmenter l’efficacité de l’inhibiteur de protéase Dans les résultats d’un essai de phase II/III randomisé en double aveugle (étude EPIC-HR), il a montré une réduction du risque de progression vers une forme sévère de Covid-19 (hospitalisation ou décès) d’environ 88 %, lorsqu’il est administré jusqu’à 5 jours après le début des symptômes chez des patients à risque. D’après l’analyse de tolérance de l’étude EPIC-HR, il y a eu 7,3% de patients avec un effet indésirable lié au traitement. Le traitement oral doit être administré dès que possible après le diagnostic positif, maximum 5 jours après l’apparition des symptômes, par voie orale, 2 fois par jour pendant 5 jours. Est-il logique de bénéficier des soins gratuits quand on a refusé la vaccination gratuite

Martin Hirsch lance la polémique  Sept propositions pour une démocratie plus différenciée, plus personnalisée, plus participative. Martin Hirsch, Président de l’Institut de l’engagement et directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). A l’heure où les questions d’intérêt général devraient rassembler les citoyens, ils sont de plus en plus tentés par l’individualisme et ne se reconnaissent plus dans leurs représentants. Pour lutter contre ce phénomène, le président de l’Institut de l’engagement propose plusieurs pistes, dans une tribune au journal le « Monde ». « Les individus supportent de moins en moins de devoir assumer ce qu’ils estiment être l’irresponsabilité des autres…. Les réseaux sociaux virtuels, au lieu de cultiver un dessein partagé, renforcent l’individu dans sa singularité ou dans des appartenances superficielles ou fictives ». Article joint. JAMA Network Février 05, 2022 ; Mise à jour

  • Anti–SARS-CoV-2 Monoclonal Antibody Distribution to High-risk Medicare Beneficiaries, 2020-2021 Caroline L. Behr, AB; Karen E. Joynt Maddox, MD, MPH; Ellen Meara, PhD; et al

  • Prevalence and Durability of SARS-CoV-2 Antibodies Among Unvaccinated US Adults by History of COVID-19 Jennifer L. Alejo, MD; Jonathan Mitchell, MBBS; Amy Chang, MD; et al.

  • SARS-CoV-2 Infections in Close Contacts of Positive Cases in the Olympic and Paralympic Village at the 2021 Tokyo Olympic and Paralympic Games Hidechika Akashi, MD, PhD, MPH, DTM&H;; Satoshi Shimada, MD, PhD; Toyomitsu Tamura, MSc, RN; et al

  • Effect of Subcutaneous Casirivimab and Imdevimab Antibody Combination vs Placebo on Development of Symptomatic COVID-19 in Early Asymptomatic SARS-CoV-2 Infection: A Randomized Clinical Trial Meagan P. O’Brien, MD; Eduardo Forleo-Neto, MD; Neena Sarkar, PhD; et al

  • False-Positive Results in Rapid Antigen Tests for SARS-CoV-2 Joshua S. Gans, PhD; Avi Goldfarb, PhD; Ajay K. Agrawal, PhD; et al Opinion Realizing the Potential of Anti–SARS-CoV-2 Monoclonal Antibodies for COVID-19 Management Jonathan Z. Li, MD; Rajesh T. Gandhi, MD News & Insight Extending Rivaroxaban After COVID-19 Hospitalization Anita Slomski JAMA HEALTH FORUM Research Trends in Medicaid Enrollment and Disenrollment During the Early Phase of the COVID-19 Pandemic in Wisconsin Laura Dague, PhD; Nicolás Badaracco, PhD; Thomas DeLeire, PhD; et al Opinion Medicaid Disenrollment After the COVID-19 Pandemic: Avoiding a New Crisis William L. Schpero, PhD; Chima D. Ndumele, PhD Need for Long-term Strategies to Address Children’s Mental Health Underscored by COVID-19 Era Stuart M. Butler, PhD JAMA INTERNAL MEDICINE Research Evaluating the Findings of the IMPACT-C Randomized Clinical Trial to Improve COVID-19 Vaccine Coverage in Skilled Nursing Facilities Sarah D. Berry, MD, MPH; Keith S. Goldfeld, DrPH; Kevin McConeghy, PharmD, MS; et al Assessing How Consumers Interpret and Act on Results From At-Home COVID-19 Self-test Kits: A Randomized Clinical Trial Steven Woloshin, MD, MS; Barry Dewitt, PhD; Tamar Krishnamurti, PhD; et al JAMA NETWORK OPEN

  • Prevalence of Select New Symptoms and Conditions Among Persons Aged Younger Than 20 Years and 20 Years or Older at 31 to 150 Days After Testing Positive or Negative for SARS-CoV-2. Alfonso C. Hernandez-Romieu, MD, MPH; Thomas W. Carton, PhD, MS; Sharon Saydah, PhD; et al

  • SARS-CoV-2 Variant Tracking and Mitigation During In-Person Learning at a Midwestern University in the 2020-2021 School Year Carolina Avendano, PhD; Aaron Lilienfeld, BA; Liz Rulli, MS; et al

  • Comparison of Use of the Massachusetts Child Psychiatry Access Program and Patient Characteristics Before vs During the COVID-19 Pandemic Yael Dvir, MD; Clare Ryan, BA; John H. Straus, MD; et al

  • Prevalence of Common Infectious Diseases After COVID-19 Vaccination and Easing of Pandemic Restrictions in Israel Shimon Amar, MD; Yonat Shemer Avni, PhD; Norm O’Rourke, PhD; et a.

  • Evaluation of Aerosol Particle Leak and Standard Surgical Mask Fit With 3 Elastomeric Harness Designs. Jeannette Ingabire, BS; Hannah McKenney, MEng; Charles Sebesta, PhD; et al

  • Reasons for Suicide During the COVID-19 Pandemic in Japan. Masahide Koda, PhD;Nahoko Harada, PhD; Akifumi Eguchi, PhD; et al


JAMA PSYCHIATRY

Opinion Prolonged Grief Disorder Diagnostic Criteria—Helping Those With Maladaptive Grief Responses. Holly G. Prigerson, PhD; M. Katherine Shear, MD; Charles F. Reynolds III, MD AUDIO Audio Author Interview At-Home Self-Testing Kits for SARS-CoV-2 Interview with Steven Woloshin, MD, MS, author of At-Home Self-Testing Kits for SARS-CoV-2: A Randomized Trial Assessing How Consumers Interpret and Act on Possible Test Results. Hosted by Deborah Grady, MD, MPH. Audio Editors' Summary Medicaid Policy Associated With Increased Enrollment During the Pandemic In this podcast, Dr Laura Dague of the Bush School of Government & Public Service at Texas A&M; University discusses her JAMA Health Forum article finding that this policy was associated with the higher Medicaid enrollment seen during the pandemic. JAMA Health Forum Editor John Ayanian and Deputy Editor Melinda Buntin discuss the policy implications of this work with Dr Dague and other recent articles touching on Medicaid enrollment.

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